Mois de la psychologie 2024 : Semaine 4

février 22, 2024

Il s’agit du quatrième volet de la série de blogue sur le Mois de la psychologie du CCSM avec Kevin Kristjanson. Si vous avez manqué la troisième semaine, vous pouvez la consulter ici.

Soutenir les personnes autour de vous

Chaque Canadien·ne connaît quelqu’un dans sa vie qui a été touché par des problèmes de santé mentale, que ce soit un ami, un membre de la famille, un collègue ou un voisin. Beaucoup de gens ressentent un fort désir d’aider, mais ne savent pas toujours comment. Cette semaine, nous allons apprendre comment soutenir les personnes autour de vous qui vivent des défis en santé mentale.

Aborder la conversation avec délicatesse

Lorsque vous engagez une conversation sur la santé mentale, il est important de le faire de manière à ce que la personne se sente en sécurité et soutenue, et non piégée. Rappelez-vous que c’est à l’autre personne de décider combien elle souhaite partager avec vous. Réfléchissez à quand et où vous aurez la conversation et à qui pourrait être présent.

Si vous ne savez pas quoi dire, commencez par exprimer vos préoccupations en faisant référence à des comportements précis que vous avez remarqués. Par exemple :

  • « J’ai remarqué que tu n’es pas venu avec nous les dernières fois, et je me demande si quelque chose ne va pas. »
  • « Tu as été plus silencieux que d’habitude ces derniers temps. J’aimerais aider si je peux faire quelque chose pour toi. »
  • « Tu ne sembles pas toi-même et je m’inquiète pour toi. Je suis là pour t’écouter si tu veux parler. »

L’empathie plutôt que la sympathie

L’empathie, c’est s’asseoir ensemble dans l’obscurité, alors que la sympathie, c’est se précipiter pour allumer la lumière. Tenter de résoudre le problème ou donner des conseils immédiatement peut laisser les gens sentir que leurs émotions sont minimisées. Écoutez, écoutez, écoutez, et écoutez encore. Essayez des phrases et questions comme :

  • « On dirait que ça a été [difficile/effrayant/décevant/décourageant/épuisant]. »
  • « C’est difficile d’en parler. Merci de partager ça avec moi. »
  • « Wow, il y a beaucoup de choses qui te préoccupent dernièrement. Comment puis-je mieux comprendre l’impact que cela a eu ? »

Ne promettez pas la confidentialité

Beaucoup de gens se demandent quoi faire si la personne dont ils s’inquiètent leur demande de ne le dire à personne. Cela peut vous mettre dans une position difficile si vous devez choisir entre tenir votre promesse et assurer la sécurité de quelqu’un. Vous pourriez répondre quelque chose comme : « Je ne peux pas promettre de garder un secret, car je ne sais pas ce que tu vas dire. Tu es important·e pour moi et j’aimerais comprendre comment je peux t’aider au mieux. »

Dirigez vers d’autres ressources si nécessaire

Si la personne a besoin de plus de soutien que ce que vous pouvez offrir, demandez si vous pouvez l’aider à se connecter avec quelqu’un de qualifié.

« Merci de partager ça avec moi. Je pense qu’il serait utile de parler à quelqu’un qui a plus d’expertise dans ce domaine. Allons [appeler/aller] ensemble pour que je puisse aussi trouver la meilleure façon de te soutenir. »

Consultez notre publication précédente sur comment trouver un·e psychologue pour plus d’informations. Si quelqu’un est en danger immédiat, appelez le 911 ou rendez-vous à l’urgence la plus proche.

Semaine prochaine : Questions spécifiques à la psychologie du sport