CONFÉRENCIÈRES INVITÉES DES MARDIS FORMIDABLES – CHANTAL VAN LANDEGHEM & MICHELLE SAWATZKY-KOOP
CHANTAL VAN LANDEGHEM & MICHELLE SAWATZKY-KOOP
ENTRETIENS PAR DRE ADRIENNE LESLIE-TOOGOOD
CHANTAL VAN LANDEGHEM, NATATION
Quelles sont les réalisations dont tu es la plus fière et pourquoi ?
En ce qui concerne ma carrière sportive, je suis surtout fière d’avoir remporté une médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2016 au relais 4×100 nage libre. Ce moment fut tellement important pour moi, et il fut particulièrement spécial parce que j’ai pu le partager avec mes trois coéquipières. Nous avons ébahi le monde, mais nous ne nous sommes pas surprises nous-mêmes. Le cran et la détermination dont nous avons fait preuve en équipe tout au long de l’année pour en arriver là ont rendu ce moment inoubliable et je le chérirai à jamais. En dehors du sport, je suis très fière d’avoir été acceptée à l’Université du Manitoba pour obtenir mon doctorat en psychologie clinique. Les études et la vie en dehors du sport ont toujours été très importantes pour moi, alors c’est incroyable de pouvoir poursuivre cette passion.
Quels sont les livres que tu as offerts le plus souvent en cadeau, et pourquoi ? Ou quels sont les trois livres qui ont le plus influencé ta vie ?
Grit. Le pouvoir de la passion et de la persévérance par Angela Duckworth. Un livre et une lecture extraordinaires qui vous encouragent à réfléchir sur le succès et l’échec. Pour moi, l’une des principales leçons à retenir est de trouver quelque chose qui vous donne un but. Si vous avez un but, vous êtes mieux équipée pour faire face aux inévitables défis que la vie vous lance.
Comment un échec ou un échec apparent t’a-t-il préparée à une réussite ultérieure ? As-tu vécu un échec que tu apprécies ?
Ne pas faire partie de l’équipe olympique en 2012 en raison de 0,01 seconde est probablement mon échec sportif ultime. Ce moment m’a brisé le cœur. Mais j’ai vraiment beaucoup appris de cette expérience et je crois qu’elle m’a permis de devenir une meilleure compétitrice et une personne plus forte. L’échec est le plus grand professeur de la vie, et j’ai appris tout ce que je pouvais de cette expérience.
Si tu pouvais avoir un gigantesque panneau d’affichage n’importe où avec n’importe quoi dessus — métaphoriquement parlant, faire passer un message à des millions ou des milliards de personnes — que dirait-il et pourquoi ?
Profitez du moment présent. C’est assez simple, mais pour moi, c’est un rappel de la nécessité d’être présente et de vivre dans l’instant présent. J’ai souvent beaucoup de choses en tête et j’oublie d’apprécier le moment présent pour ce qu’il vaut. Il peut s’agir de petites choses, comme le soleil qui brille, ou de grandes choses, comme entrer dans le stade pour participer aux Jeux olympiques. Aujourd’hui, plus que jamais, je trouve que vivre le moment présent est si précieux et crucial pour mon bonheur et mon bien-être mental.
Au cours des cinq dernières années, quelle nouvelle croyance, quel nouveau comportement ou quelle nouvelle habitude a le plus amélioré ta vie ?
La conviction qu’il est normal de ressentir des émotions « négatives ». Ressentir de la tristesse, de la culpabilité ou de la colère ne fait pas de moi une mauvaise personne ; cela fait de moi un être humain. Le fait de m’accepter et d’avoir plus de compassion envers moi-même lorsque je ressens ces émotions m’a permis d’être plus vulnérable dans mes relations et d’être plus authentique envers moi-même. Ce qui est ironique, c’est que plus vous vous autorisez à ressentir ces émotions, plus elles passent vite ! Mais les émotions exigent d’être ressenties, d’une manière ou d’une autre.
Lorsque tu te sens dépassée ou déconcentrée, ou que tu as perdu temporairement ta concentration, que fais-tu ?
Je me ramène au présent. Il peut s’agir de remarquer mes pensées, ou de rechercher des indices environnementaux externes que je peux voir/entendre pour me ramener au moment présent. La clé pour moi est d’aborder ce processus avec ouverture, curiosité et sans jugement.
La COVID-19 a changé notre vie et notre monde. Qu’as-tu appris sur toi-même pendant cette « grande pause » ?
Cette période a renforcé le fait que mon corps et mon esprit ont souvent besoin d’une « pause ». Je trouve que ma scolarité, associée à ma personnalité, font qu’il est assez facile pour moi de rouler, rouler, rouler sans me donner la chance de récupérer. Cette année, j’ai eu l’occasion de prendre une pause, de respirer et de réfléchir. Bien qu’il ait été très difficile de m’y adapter, c’est aussi un rappel pour moi de prendre des pauses. Pendant cette période, j’ai également découvert l’importance de bouger pour ma santé mentale. Les moments où je me sens démotivée et où je n’ai pas envie de sortir du lit sont les moments parfaits pour sortir et bouger !
Si tu pouvais reculer dans le temps, quand tu étais jeune, quel conseil te donnerais-tu ?
Fais confiance au processus. Profite du moment présent. Ouvre-toi aux autres lorsque tu vis des moments difficiles ! Tu n’es pas obligée d’être positive en tout temps.
MICHELLE SAWATSKY-KOOP, VOLLEYBALL
Quelles sont les réalisations dont tu es la plus fière et pourquoi ?
En ce qui concerne les réalisations, je suppose que le fait d’avoir eu l’honneur de représenter le Canada aux Jeux olympiques figure en tête de liste… et que nous ayons gagné le dernier match contre le Pérou. J’ai récemment été frappée par le fait qu’aucune autre passeuse dans l’histoire du volleyball féminin au Canada n’a jamais gagné un match aux Jeux olympiques — et encore moins un match….. Je chéris ce souvenir, mais surtout la difficulté d’y parvenir.
Notre premier championnat provincial de l’école secondaire en tant que joueuse — quand j’étais en 11e année. J’avais l’entraîneuse la plus extraordinaire. Elle était venue à Steinbach après avoir joué au volleyball à l’Université du Manitoba. Elle était dure avec nous et elle savait ce qu’il fallait faire pour gagner. Nous avons vraiment gagné ensemble. C’était la première grande victoire à laquelle j’ai participé et ce souvenir ne sera jamais comparable à celui des Jeux olympiques.
Je suis aussi très fière d’avoir pratiqué un sport universitaire ET d’avoir obtenu mon diplôme de piano à l’université. Une autre chose qu’on m’a dit que je ne pourrais jamais faire. Ils disaient que les deux disciplines demandaient trop de temps pour les faire en même temps…
Je suis également très fière d’avoir entraîné un groupe rural de garçons qui a remporté des championnats provinciaux de clubs 13U et 14U, ainsi qu’une médaille d’or aux Jeux du Manitoba, et une équipe de garçons 15U qui a remporté une médaille de bronze nationale… et ensuite, une équipe de garçons JV qui a remporté le championnat provincial. Le simple fait d’être entraîneuse du côté des garçons a été une source de fierté pour moi — mais aussi une source de tant de joie ! Apprendre les différences entre le jeu des hommes et celui des femmes et les accepter. D’avoir été si respectée par mes collègues entraîneurs… presque exclusivement des hommes… Je suis fière de nous tous pour la façon dont nous nous sommes acceptés les uns les autres et avons réellement travaillé ensemble pour le bien du volleyball masculin de club dans cette province.
Fière que mes garçons m’aiment encore après les avoir entraînés pendant très longtemps. Je suis encore plus fière d’eux pour l’avoir supporté. Je sais que ce n’était pas toujours facile pour eux — surtout en étant leur mère — vous savez, celle qui est censée vous écouter après une compétition… et vous laisser vous défouler… c’était difficile pour eux — mais nous nous sommes aimés à travers ça… et j’ai tellement apprécié leur respect.
Quels sont les livres que tu as offerts le plus souvent en cadeau, et pourquoi ? Ou quels sont les trois livres qui ont le plus influencé ta vie ?
Pour être parfaitement honnête… je n’ai jamais été une grande lectrice de livres. Je pense que l’équilibre entre l’école, la musique et le volleyball me tenait occupée de tôt le matin… à… honnêtement, tôt le matin — J’AIME les citations… Je ne suis pas sûre qu’il y ait un livre particulier que j’aime plus que d’autres.
Honnêtement, ayant fait la lecture à d’innombrables écoles pendant le « Mois de la lecture »… un livre que je donnerais en cadeau serait « Oh the Places You’ll Go » de Dr Seuss. Un message simple… il nous encourage tous à trouver le succès en nous. J’adore ça.
Comment un échec ou un échec apparent t’a-t-il préparée à une réussite ultérieure ? As-tu vécu un échec que tu apprécies ?
Mes échecs préférés de tous les temps sont sans doute d’avoir été éliminée de l’équipe provinciale de volleyball de 9e année, de l’équipe provinciale de volleyball de 10e année et de l’équipe provinciale de volleyball de 11e année… oui… les trois. Puis, grâce aux deux passeuses qui ont démissionné, j’ai été rappelée. Ces échecs m’ont fait comprendre que je ne serais jamais plus grande ou bien meilleure que les autres. Je n’allais jamais pouvoir simplement « me pointer » et réussir. J’ai appris à cette époque que la vie dans le volleyball n’allait jamais être juste pour moi. Mais cela m’a obligée à décider de faire quelque chose avec ce que j’avais… mon cœur et ma tête. C’est tout ce que j’avais.
Un autre échec apparent est très récent. Ce n’est pas mon préféré… pas encore… c’est un peu trop frais — ça fait encore un peu mal – enfin, parfois, beaucoup. Nous sommes entrés dans le championnat provincial AAAA de volleyball masculin en étant classés numéro 1. Beaucoup de femmes m’encourageaient. Les habitants des petites villes étaient ravis. Nous venions de battre les futurs champions, Dakota, une semaine auparavant, dans notre finale de ligue… et nous nous sommes retrouvés en demi-finale provinciale. C’était un match important… et ils se sont démarqués… et nous… pas vraiment. Enfin, certains d’entre nous l’ont fait… mais c’était loin d’être suffisant… Je pense que j’ai déjà trouvé des choses que je ferais différemment la prochaine fois… des choses que je ferais mieux… mais je me fais aussi lentement à l’idée que je ne peux pas prendre tout le blâme. Je n’ai pas frappé un seul ballon dans ce match — je suis restée sur la ligne de touche et j’ai regardé… en tant qu’entraîneuse principale… et devant de nombreuses personnes qui espéraient et attendaient… une grosse chute. Trois d’affilées. Ce n’était même pas proche.
Je sais une chose… c’est que cet échec particulier me prépare déjà à mes futurs succès en entrainement… Je ne sais pas exactement quand, ni où, ni même dans quoi… mais quand cela arrivera — je sais que je le saurai… et d’une certaine manière, j’apprécierai ces larmes que j’ai versées.
Si tu pouvais avoir un gigantesque panneau d’affichage n’importe où avec n’importe quoi dessus — métaphoriquement parlant, faire passer un message à des millions ou des milliards de personnes — que dirait-il et pourquoi ?
Je pense que mon panneau d’affichage dirait : N’ABANDONNEZ JAMAIS.
Ou peut-être : « C’est toujours cool d’être gentil ».
Et pourquoi pas, IL Y A TOUJOURS QUELQU’UN, QUELQU’UN D’AUTRE, QUI FAIT PLUS QUE VOUS… Alors faites-en un tout petit peu plus.
OK, encore un, POURQUOI PAS MOI ? C’est peut-être le panneau d’affichage de Jennifer Botterill, mais je l’aime tellement que je lui demanderais de l’emprunter.
C’EST MA CITATION PRÉFÉRÉE DE TOUS LES TEMPS ! Et je suis une amoureuse des citations et beaucoup d’entre elles seraient dans la course :
« Rien dans ce monde ne peut remplacer la persévérance. Le talent ne le remplacera pas : rien n’est plus commun que des hommes talentueux qui ne réussissent pas. Le génie ne le fera pas : le génie non récompensé est presque un proverbe. L’éducation ne le fera pas : le monde est plein d’épaves instruites. Seules la persistance et la détermination sont omnipotentes. » – Calvin Coolidge
Au cours des cinq dernières années, quelle nouvelle croyance, quel nouveau comportement ou quelle nouvelle habitude a le plus amélioré ta vie ?
Ce n’est pas « tout ou rien ».
Ne soyez pas si dure avec vous-même. Ça a changé ma vie, la façon dont je me vois dans le conditionnement physique et la nutrition. Sérieusement, de la personnalité extrême qu’il faut avoir pour être une athlète olympique, à tout à coup, essayer d’être normale, c’est difficile. Lorsque personne ne s’attend à ce que vous soyez excellente… comment pouvez-vous encore vous efforcer de l’être ? J’ai travaillé à bien manger et à faire de l’exercice, mais il y a eu des saisons dans ma vie où j’ai été particulièrement horrible à ce sujet… inégale… et cela fonctionne de moins en moins avec l’âge. Alors… en particulier, au cours des cinq dernières années, j’ai essayé de prendre les choses au jour le jour… et lorsque les saisons sont chargées — et que je passe beaucoup plus de temps à m’occuper de la condition physique des athlètes que j’entraîne que de moi-même… plus je prends au sérieux ce que je mets dans mon corps — et ensuite, je peux équilibrer cela en redevenant plus active pendant la « saison morte »… vous savez ? Cela a changé ma vie… en étant capable de maintenir au moins un certain niveau de succès.
Je pense qu’au cours des cinq dernières années, mon style d’entraînement a également considérablement changé. Cela a amélioré ma vie en ce sens que maintenant, je crois que je peux entraîner plus longtemps et aider les jeunes volleyeurs pour les années à venir. Je ne peux pas ÉMULER leur énergie, leur concentration, leur motivation et leur intensité — je dois leur ENSEIGNER à apprécier leur PROPRE énergie, concentration, motivation et intensité — même si elles ne ressemblent pas exactement aux miennes. Je ne peux pas les porter… mais je dois leur apprendre à marcher par eux-mêmes… à apprendre leurs propres leçons et à s’épanouir sur le terrain grâce à LEUR force.
Quelles sont les mauvaises recommandations que tu entends dans ta profession ou ton domaine d’expertise ?
Honnêtement, à notre époque, j’entends souvent la « recommandation » selon laquelle on ne peut plus défier les jeunes comme avant. J’entends souvent dire que les jeunes athlètes ont TOUS des droits. Je recommanderais que nous ne puissions pas traiter les jeunes comme nous étions traités autrefois, mais vous pouvez ABSOLUMENT continuer à attendre et à défier les jeunes athlètes. En fait, si vous le faites, et si vous leur dites les RAISONS pour lesquelles vous les poussez à donner le meilleur d’eux-mêmes, ils l’accepteront comme nous l’avons fait… et auront la force de trouver leur limite et de continuer à la repousser !
Lorsque tu te sens dépassée ou déconcentrée, ou que tu as perdu temporairement ta concentration, que fais-tu ?
Je me parle beaucoup à moi-même !
Quand je me suis sentie débordée… c’était souvent parce que j’avais dit « oui » à trop de choses… et j’ai simplement décomposé les choses et je me suis imposé de prioriser ce que je devais faire… et ensuite, j’ai fait une chose à la fois… et je me suis demandé : « Pour qui je le fais ? ». Et que ce soit pour mes athlètes, mes étudiants en musique, ma famille ou ma communauté, ça me permet de continuer. Je sais aussi que lorsque je me sens comme ça, ça ne dure pas éternellement… Je dois simplement naviguer à travers ce sentiment… ne pas essayer de tout faire en même temps… et au fur et à mesure que je coche des choses sur ma liste… la charge s’allège et le sentiment d’accomplissement et le fait de savoir que j’ai allégé la charge de quelqu’un d’autre me font continuer !
La COVID-19 a changé notre vie et notre monde. Qu’as-tu appris sur toi-même pendant cette « grande pause » ?
J’ai appris que j’aime vraiment les gens. Je suis vraiment un être social.
J’ai appris que même si vous avez perdu quelque chose de VRAIMENT important pour vous à cause de la COVID-19, il y a toujours quelqu’un qui a perdu davantage. J’ai deux garçons qui vont terminer leurs études cette année. Des jumeaux. C’est tout. Il y a d’autres personnes qui ont perdu plus.
J’ai appris que même si j’essaie toujours d’être forte… je suis parfois très triste.
J’ai appris que parfois, nous souffrons pour les autres parce que nous savons que NOUS aurions mal à leur place… comme être une mère — qui a la capacité de vous arracher le cœur pour vos enfants… même lorsque le leur ne se brise pas autant.
J’ai appris que tout le bien que j’essaie si fort de répandre chez les autres… je dois m’assurer que je prends le TEMPS de le répandre chez les gens que j’aime le plus… ma famille… même si parfois, ils semblent être les moins réceptifs à cela.
J’ai appris que je PEUX apprendre à brancher Netflix. J’ai même appris que je peux « m’autoriser » à regarder plusieurs épisodes d’une vieille série parce que ça fait du bien de regarder quelque chose qui n’a pas vraiment d’importance.
J’ai appris que je peux cuisiner un peu quand j’ai un peu plus de temps.
J’ai appris que je ne voudrai jamais vivre une vie « en ligne »… Je veux une interaction personnelle… j’en ai besoin… parler face à face reste la meilleure façon pour moi.
Si tu pouvais reculer dans le temps, quand tu étais jeune, quel conseil te donnerais-tu ?
Continue à croire que tout est possible.
Sois toujours la meilleure que tu puisses être et tu n’auras pas à te soucier d’être meilleure que quiconque.
Dans la vie, efforce-toi moins d’être connue par un grand nombre de personnes et efforce-toi davantage d’être vraiment « connue » par ceux qui t’entourent.
N’attends pas que la vie soit parfaite… ou résolue… ou juste comme tu le souhaites… tu vois, TU devrais être parfaite et avoir tout compris pour que cela arrive…. Et tu ne le seras jamais.
Laisse les gens t’aimer pour ce que tu es… ne t’excuse pas auprès d’eux.
N’oublie jamais de te regarder dans le miroir… lorsque tu penses que quelqu’un de ton entourage devrait changer pour le mieux, imagine tous les changements qu’il a compris pour toi.
N’oublie pas que les choix que tu fais sont les tiens et uniquement les tiens ! Si tu as fait le mauvais choix, aie le courage de le changer… et dans le même souffle, avant de tout abandonner… fais tout ce qui est en ton pouvoir pour FAIRE le bon choix.
Enfin, tu ne peux pas toujours avoir tout ce que tu veux. C’est une bonne chose. Cela nous pousse à en vouloir toujours plus. Cela nous apprend que l’on peut survivre même si l’on doit se passer de quelque chose. Je pense que cela nous montre qu’il y a beaucoup de façons merveilleuses d’être et de chemins différents à choisir dans la vie… et si nous célébrons le parcours des autres et ces choses… nous pouvons aussi y trouver de la joie… même si ce ne sont pas les nôtres.