Semaine 4 : Maintenir l’équilibre

PERFORMANCE MENTALE

La vie est pleine de réussites et d’échecs, d’opportunités et de défis, de sensations fortes et de déceptions. En traversant ces hauts et ces bas, il peut être facile de se laisser distraire des choses qui sont importantes pour vous. Apprendre à maintenir un certain équilibre dans votre façon de penser, de vous sentir et d’agir peut vous aider à résister aux difficultés et à rester en phase avec vos priorités.

Des pensées équilibrées : Méfiez-vous des pensées du type « tout ou rien », « noir ou blanc », comme « Rien ne va jamais bien se passer pour moi » ou « Tout ce qui n’est pas une victoire n’est pas assez bon ». Rappelez-vous que, selon toute probabilité, la réalité se situe quelque part entre les deux.

Des émotions équilibrées : Entraînez-vous à identifier et à nommer vos émotions. Un outil comme la roue des émotions ou le « Mood Meter » de Marc Brackett (disponible ici sous forme de tableau à télécharger ou d’application à suivre, en anglais seulement) peut vous aider à préciser ce que vous ressentez. Si aucun de ces mots ne vous convient, ce n’est pas grave. Il est parfois tout aussi utile d’identifier ce que vous ne ressentez pas que ce que vous ressentez.

Quel que soit le nom que vous donnez à vos émotions, vous pouvez aussi vous entraîner à les accueillir. Si vous vous sentez à l’aise dans toute la gamme de vos expériences émotionnelles, vous serez prêt(e) à faire face à tout ce que la vie vous réserve. Traitez vos émotions comme un invité qui vient vous rendre visite avant de poursuivre son chemin.

Des actions équilibrées : Lorsque la vie vous semble déséquilibrée et que vous avez du mal à trouver une direction, il est bon d’avoir un « SAP ».

Significatif : Qu’est-ce qui est important pour vous ? Apprendre quelque chose de nouveau, se rapprocher de sa famille ou de ses amis, exprimer sa créativité ou se mettre au défi d’une manière ou d’une autre ne sont que quelques exemples de ce que vous pouvez essayer.

Actif : Même un peu d’activité physique, quelle qu’elle soit pour vous, peut libérer des hormones qui améliorent votre humeur et réduisent le stress.

Productif : Le fait d’avoir l’impression d’avoir progressé ou d’avoir accompli quelque chose (un peu de travail scolaire, quelques tâches ménagères, répondre à ce courriel qui vous trottait dans la tête, etc.) peut vous encourager à passer à l’étape suivante.

Si vous pouvez faire ces trois choses dans une journée… c’est formidable ! Si vous n’en faites aucune… c’est bien aussi ! Le fait que vous ayez voulu le faire mérite d’être célébré et constitue un pas en avant vers vos objectifs et vos valeurs.


DIÉTÉTIQUE

L’alimentation en pleine conscience est un art et une science pour la santé, le bien-être et les performances d’un athlète !

Cette recette puissante, qui consiste à intégrer la sagesse extérieure et intérieure, vous aide, en tant qu’athlète, à déterminer vos plans d’alimentation et d’entraînement uniques et à entretenir une relation saine avec la nourriture.  

Pourquoi l’alimentation consciente est-elle importante pour vous en tant qu’athlète ?  

  • Elle vous permet de prendre conscience des signaux physiques et émotionnels liés à votre faim et d’identifier les signaux non liés à la faim qui vous poussent à manger.  
  • Elle vous permet de comprendre l’impact de votre entraînement sur les signaux de faim et de satiété de votre corps et sur vos besoins en matière d’alimentation. Il se peut que vous deviez passer outre la satiété pour optimiser la récupération !
  • Il vous apprend comment utiliser la nourriture pour le plaisir, comme aliment et comme carburant.
  • Vous pouvez découvrir comment manger pour être satisfait(e), nourri(e) et rassasié(e).
  • Vous pouvez développer vos propres stratégies qui favorisent une relation saine avec la nourriture, réduisent les désordres alimentaires et évitent le manque de carburant.
  • Vous permet d’habiter un espace de réflexion et de curiosité autour de l’alimentation et du ravitaillement.

Les 5 meilleures façons d’être une ou un athlète conscient(e) :

  1. Adopter une attitude de curiosité et de non-jugement

Autant que possible, observez pourquoi, comment et ce que vous mangez d’un point de vue neutre. Commencez à prêter attention à la sensation de faim et aux effets des différents aliments.

Par exemple, avez-vous faim une heure après avoir mangé, ou un certain repas vous a-t-il rassasié(e) plus longtemps ?

  1. Faites le point avec vous-même avant et après les séances d’entraînement

Faites preuve de curiosité et prêtez attention à vos sentiments et à vos pensées. Si vous constatez que les entraînements de mauvaise qualité sont plus fréquents, demandez-vous pourquoi et essayez d’identifier les raisons sous-jacentes. Cela peut être dû à un surentraînement, à un manque d’énergie, à une maladie, à un sentiment d’ennui, à un manque de sommeil ou à un stress accru. Essayez de régler les causes profondes au lieu de vous contenter de faire des séances d’entraînement parce que vous vous sentez obligé(e) de le faire.

  1. Faites une pause avant de manger

Prenez 10 secondes avant de manger et essayez de vous poser ces questions : Pourquoi est-ce que je mange ? Quelle est la sensation de faim que je ressens ? Quelle est l’apparence et l’odeur de ma nourriture ? 

Si vous prenez le temps de vous arrêter, votre repas sera plus intentionnel, et vous serez probablement plus satisfait(e).

  1. Limitez les distractions pendant que vous mangez

Pour s’engager pleinement dans le processus d’alimentation, il est préférable d’essayer de minimiser les distractions. Cela peut signifier que vous ne devez pas utiliser de téléphone, de télévision, d’ordinateur portable, etc. pendant que vous mangez. Il n’est peut-être pas agréable pour vous de ne pas avoir de distractions, surtout si vous mangez seul(e). Vous pouvez essayer de ralentir et de vivre pleinement l’expérience du repas.

  1. La pratique fait progresser  

Il n’y a vraiment pas de bonne ou de mauvaise façon de procéder. Chaque fois que vous mangez ou que vous vous entraînez, c’est l’occasion de vous entraîner à vivre dans le moment présent, de vous mettre à l’écoute de ce que votre corps ressent et de ce que vous ressentez en mangeant et en faisant de l’exercice. 

Vous êtes l’experte ou l’expert de vos besoins uniques en matière d’alimentation. Si vous avez besoin d’aide pour explorer ces connaissances et déterminer la meilleure façon de les combiner avec une alimentation optimale pour votre sport, votre santé et votre bien-être, n’hésitez pas à nous contacter !


PRÉPARATION PHYSIQUE

Le développement du maintien de l’équilibre dans une perspective de remise en forme suscite deux réflexions immédiates : 1. le développement de l’équilibre et de la stabilité et 2. l’équilibre de l’entraînement et de la récupération pour optimiser les performances. Équilibrez l’entraînement et la récupération pour optimiser les performances.

Le premier sujet pourrait adopter plusieurs approches différentes sur la manière dont un athlète atteint l’équilibre en compétition en développant la stabilité et sur la manière dont nous nous entraînons à la stabilité.

La seconde déclaration correspond mieux à l’intention des discussions de cette semaine.

Le Dr Vladimir Zatsiorsky a proposé sa théorie des deux facteurs de la performance. Il a déclaré que les performances sont basées sur le niveau de forme physique accumulé par les individus et sur leur fatigue accumulée. Les performances sont optimales lorsque le niveau de forme physique est élevé et que la fatigue est faible. Cela peut être l’une des pièces les plus difficiles à résoudre dans le puzzle de la performance. L’équilibre entre ces deux composantes peut prendre des années à être pleinement compris. La collecte d’un maximum d’informations sur les marqueurs d’entraînement et de récupération de l’athlète aidera l’athlète, l’entraîneur et le personnel d’encadrement à trouver le point d’équilibre individuel de cette personne. Ce point d’équilibre n’est jamais une valeur fixe mais plutôt une fourchette. Comprendre cette fourchette aidera l’athlète à trouver l’équilibre nécessaire pour donner le meilleur d’elle-même ou de lui-même.