Rencontrez la triathlonienne d’élite junior Kyla Roy

Published On: novembre 1, 2016

Pourquoi avez-vous commencé à pratiquer le triathlon?

Mon père était triathlonien et ma mère était nageuse. J’ai commencé à faire de la natation quand j’avais 7 ans et j’ai passé sept ans avec les Bisons. Mes disciplines étaient la brasse sprint 50 mètres et 100 mètres. J’ai toujours aimé la natation et la course, alors j’ai participé aux essais pour le triathlon Kids of Steel pour le plaisir. Certains de mes amis faisaient partie de l’équipe de Gary [Pallett], et j’ai commencé à m’entraîner deux fois par semaine avec eux.

J’ai participé aux Jeux du Canada en 2013 pour le triathlon et j’étais la plus jeune participante. C’est à ce moment que j’ai réalisé que je voulais devenir triathlonienne.

Quand l’entraînement est difficile, qu’est-ce qui te motive à continuer?

Savoir que ça en vaut la peine. Je pense à mes objectifs pour cette année et pour l’avenir. En ce moment, je prends les choses une année à la fois. Mais mon objectif ultime est de participer aux Olympiques un jour – je pense toujours à ça. C’est pourquoi je fais ceci.

Après une course décevante, qui ou quoi t’aide à continuer?

Je parle avec Adrienne [Leslie-Toogood], et on fait un débreffage après chaque course. Cela m’aide à poursuivre mon travail si ce fut une mauvaise course. Je travaille sur la performance mentale…je sais que lorsque je me sens déprimée, ma performance en souffre, mais cela n’est pas le cas lorsque je vais bien mentalement.

D’après vous, quelles sont les qualités que vous jugez essentielles pour être athlète d’élite?

Il faut être prêt à faire des sacrifices, savoir que ça en vaut la peine. Parfois, cela veut dire qu’il faut faire un choix entre une sortie avec des amis ou une séance d’entraînement. Le fait que plusieurs de mes amis et membres de ma famille sont des athlètes aide beaucoup parce qu’ils comprennent. Il faut être motivée pour continuer, même quand ça fait mal.

Parlez-nous d’un de vos meilleurs moments dans le sport.

L’été dernier, aux nationaux. Il y avait une compétitrice en particulier qui était la favorite – tous croyaient qu’elle allait gagner. Elle se détachait du peloton. Je me suis motivée et je l’ai rejointe au sprint. J’ai accompli ce que les gens croyaient que je n’arriverais pas à accomplir, et c’était formidable.

Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné?

Ne t’inquiète pas du résultat. Vas-y. Ne perds pas de temps à sur-analyser.